Accueil > Nos actions > Réponses des candidats aux législatives 2017 > 3ème circonscription (Sens-Joigny)
Julien Odoul (Front National)
1) Êtes-vous favorable à la suppression des radars automatiques ? Si non, voteriez-vous un amendement à la loi de finance imposant qu’au moins 80% des recettes soient réaffectées aux Plans Départementaux d’Actions de Sécurité Routière, afin que les radars ne soient plus la variable d’ajustement permettant de combler les déficits ?
Oui je suis favorable à la suppression des radars automatiques et à la fin de la chasse aux usagers de la route qui sont devenus les vaches à lait des gouvernements.
2) Le gouvernement sortant a transféré à des sociétés privées la circulation des radars embarqués afin d’en améliorer la rentabilité. Trouvez-vous normal que l’Etat délègue ses pouvoirs de police à une société privée, avec tous les abus qui ne manqueront pas de se produire ?
Il est totalement anormal et aberrant que l’Etat ait transféré à des société privées la circulation des radars afin de taxer davantage les automobilistes et les motards. J’y suis farouchement contre et je proposerai leur suppression à l’Assemblée nationale.
3) Le Conseil National de la Sécurité Routière est une instance consultative regroupant les acteurs de la sécurité routière, présentée comme étant le « parlement de la sécurité routière. » Or, aucune des mesures mise en place récemment n’avait été proposée par ce CNSR, certaines avaient même été rejetées. Qu’en pensez-vous ?
C’est une coquille vide sans véritable légitimité
4) La grande majorité des décisions prises en matière de sécurité routière relèvent du domaine règlementaire, et non du domaine législatif. De fait, ces décisions qui impactent le quotidien de nos concitoyens sont prises sans que la représentation nationale ne puisse se prononcer dessus. Trouvez-vous cela démocratique ?
Non. Le Parlement et les représentants du peuple devraient avoir le dernier mot.
5) Etes-vous plutôt favorable à une diminution des sanctions pour les petites infractions (par exemple sur les excès de vitesse inférieurs à 20 km/h), ou au contraire pour durcir la répression sur les usagers de la route ?
Je suis favorable à la diminution des sanctions pour les petites infractions et à la baisse des amendes. Je suis en revanche favorable au durcissement des sanctions pour les excès supérieurs à 30 km/h.
Je suis pour l’abandon du permis à points.
6) Les usagers de 2 roues motorisés ont l’impression de subir un acharnement des pouvoirs publics, ceux-ci ajoutant perpétuellement de nouvelles contraintes pour décourager la pratique du 2 roues motorisé. Quelle image avez-vous des motocyclistes ?
Une image positive qui est malheureusement écornée par la propagande anti-deux roues de l’Etat.
7) Selon vous, quelles mesures seraient à mettre en place pour faire diminuer le nombre de tués en 2 roues motorisés sur nos routes ?
Une meilleure formation de l’ensemble des usagers de la route.
8) En 2004, la loi de décentralisation a transféré aux départements l’entretien de 18000 km de routes nationales, créant ainsi une inégalité entre les citoyens quant à la sécurité routière, selon s’ils habitent dans un département riche ou pauvre. Qu’en pensez-vous ?
Je suis pour le retour de l’Etat concernant l’entretien des routes nationales.
9) Tous les ans, la FFMC organise l’opération « Motard d’un jour », consistant à transporter les élus locaux à l’arrière d’une moto, afin de les sensibiliser au manque de prise en compte des 2 roues motorisés lors de conception des aménagements routiers. Si vous êtes élu(e), participerez-vous à cette opération ?
Oui avec grand plaisir.
10) Seriez-vous favorable à ce que les recommandations du CEREMA en matière d’aménagements routiers deviennent des normes que les collectivités locales auraient l’obligation de respecter ?
le candidat n’a pas répondu à cette question
11) La loi de transition énergétique permet aux mairies et aux préfets de mettre en place des interdictions de circulation ciblant les véhicules en fonction de leur âge. Pensez-vous qu’il soit nécessaire de revenir sur cet aspect de la loi mettant en difficulté les plus modestes ?
Oui il faut revenir sur cette loi.