dimanche 4 juin 2017

Maud Navarre (EELV-PS-PRG)

Réponses des candidats aux législatives 2017

1) Êtes-vous favorable à la suppression des radars automatiques ? Si non, voteriez-vous un amendement à la loi de finance imposant qu’au moins 80% des recettes soient réaffectées aux Plans Départementaux d’Actions de Sécurité Routière, afin que les radars ne soient plus la variable d’ajustement permettant de combler les déficits ?

Les radars automatiques contribuent à réduire l’insécurité routière, en complément d’autres mesures de prévention. C’est pourquoi je ne suis pas favorable à leur suppression. La sécurité de tous les usagers de la voirie est ma priorité : piétons, deux roues, voitures, …

Je voterai pour un amendement à la loi de finance imposant qu’au moins 80% des recettes soient réaffectées aux Plans Départementaux d’Actions de Sécurité Routière.

2) Le gouvernement sortant a transféré à des sociétés privées la circulation des radars embarqués afin d’en améliorer la rentabilité. Trouvez-vous normal que l’Etat délègue ses pouvoirs de police à une société privée, avec tous les abus qui ne manqueront pas de se produire ?

Non

3) Le Conseil National de la Sécurité Routière est une instance consultative regroupant les acteurs de la sécurité routière, présentée comme étant le « parlement de la sécurité routière. » Or, aucune des mesures mise en place récemment n’avait été proposée par ce CNSR, certaines avaient même été rejetées. Qu’en pensez-vous ?

Les instances consultatives méritent d’être écoutées et entendues

4) La grande majorité des décisions prises en matière de sécurité routière relèvent du domaine règlementaire, et non du domaine législatif. De fait, ces décisions qui impactent le quotidien de nos concitoyens sont prises sans que la représentation nationale ne puisse se prononcer dessus. Trouvez-vous cela démocratique ?

cf. réponse ci-dessus

5) Etes-vous plutôt favorable à une diminution des sanctions pour les petites infractions (par exemple sur les excès de vitesse inférieurs à 20 km/h), ou au contraire pour durcir la répression sur les usagers de la route ?

Je suis pour le sanctionnement de toutes les infractions, même les plus petites car il en va de la sécurité des usagers de la route

6) Les usagers de 2 roues motorisés ont l’impression de subir un acharnement des pouvoirs publics, ceux-ci ajoutant perpétuellement de nouvelles contraintes pour décourager la pratique du 2 roues motorisé. Quelle image avez-vous des motocyclistes ?

Les motocyclistes sont des usagers de la route vulnérables (environ 20 % des morts sur les routes). Il convient donc de sécuriser leurs déplacements.

7) Selon vous, quelles mesures seraient à mettre en place pour faire diminuer le nombre de tués en 2 roues motorisés sur nos routes ?

- renforcement de la formation à la conduite de deux roues, notamment chez les plus jeunes usagers.
- Sensibilisation aux risques spécifiques concernant les deux roues (manque de visibilité, angles morts, ...), à destination de TOUS les usagers, même ceux qui n’utilisent pas la moto.

8) En 2004, la loi de décentralisation a transféré aux départements l’entretien de 18000 km de routes nationales, créant ainsi une inégalité entre les citoyens quant à la sécurité routière, selon s’ils habitent dans un département riche ou pauvre. Qu’en pensez-vous ?

Je suis pour l’égalité entre les territoires, donc opposées à des mesures qui créent des inégalités

9) Tous les ans, la FFMC organise l’opération « Motard d’un jour », consistant à transporter les élus locaux à l’arrière d’une moto, afin de les sensibiliser au manque de prise en compte des 2 roues motorisés lors de conception des aménagements routiers. Si vous êtes élu(e), participerez-vous à cette opération ?

Oui

10) Seriez-vous favorable à ce que les recommandations du CEREMA en matière d’aménagements routiers deviennent des normes que les collectivités locales auraient l’obligation de respecter ?

Oui. Elue à Auxerre, nous travaillons déjà en suivant les recommandations de cet organisme

11) La loi de transition énergétique permet aux mairies et aux préfets de mettre en place des interdictions de circulation ciblant les véhicules en fonction de leur âge. Pensez-vous qu’il soit nécessaire de revenir sur cet aspect de la loi mettant en difficulté les plus modestes ?

Non. Préserver la qualité de l’air doit être une priorité. Par contre, il faut accompagner les plus modestes à changer leur véhicule pour de moins polluants et à utiliser les modes de déplacements moins polluants et collectifs (marche, vélo, transports en communs), lorsque c’est possible.

12) Remarques éventuelles

Je reste disponible pour vous rencontrer et discuter des problèmes qui se posent pour les motocyclistes dans l’Auxerrois.